Ainsi naquit 100 ans plus tard Lowaden. Cet enfant né d’un père Haut-Elfe et d’une mère Elfe Sylvain avait une allure étonnante mais élégante. Lors de son éducation il reçut quelques notions dans l’art de la guerre et dans la connaissance de Dame Nature. Cependant il ne maîtrisait pas la magie des Haut-Elfes, car il n’était pas pure souche, une espèce de métissage entre elfes (même si ce sont les 2 races d’elfes les plus proches).
Lors de son éducation Lowaden écoutait attentivement les idées de son père. Comme étant lui-même un métisse, il ne pouvait qu’être d’accord avec celui-ci sur l’égalité des différentes races d’elfes, et que des échanges de toutes sortes devraient exister entre celles-ci.
Malgrès que tout ce passait bien, il existait parmi les elfes sylvains des individus qui n’avaient jamais acceptés cet haut-elfe qui son peuple domine sur toutes les races d’elfes. Et cette rancœur était toujours aussi vive. Ainsi un jour lors d’une excursion banale, un drame se produit. Au sein même de la forêt un elfe sylvain avait été assassiné. Il s’agissait de la belle Ewanelle, épouse de Malénor.
Dur fût d’accepter cette triste nouvelle. Un des joyaux de la forêt de Kothlis venait de s’éteindre. Le deuil dura plusieurs semaines, beaucoup d’elfes étaient tristes mais pas autant que Malénor et Lowaden. Ces derniers étaient dévastés, comme si une partie d’eux même avait été arraché de force, contre la nature des choses.
La question qui préoccupé tout le monde était : comment est-ce possible ? C’est impossible qu’un elfe ait fait cela, et personne ne peut accéder à cette forêt imprenable. Une partie de la réponse se trouvait en Ewanelle…la flèche. Ce n’était pas une flèche de forestier, mais d’un messager (ou d’une messagère). Etrange…
Même s’il s’agit d’un très bon messager il est quasiment impossible d’arriver à entrer aussi loin dans la forêt sans l’aide des elfes eux-mêmes. Les bruits et les rumeurs couraient à travers la forêt. Cependant il était très peu probable qu’un elfe tue un des siens, son propre sang.
Malénor qui perdit ce jour là la moitié de lui-même, ne vivait plus que pour une chose : découvrir la vérité et venger son épouse. Et que se fut dur d’apprendre quelque chose. Aucun elfe de cette partie de la forêt n’avait quiconque vu s’introduire, ou se balader à cet endroit.
Après plus de 3 mois de recherches intenses, indices après indices, déductions après déductions, la clé de la vérité apparut à Malénor. Il décida donc de faire part de ses recherches aux dirigeants de ce peuple.