Voilà un petit essai, c pas fini mais c'est juste pour montrer à quoi ça ressemble:
Mon nom est Maleonas. Ce nom personne ne n’oubliera, j’en fais le serment.
Je suis né parmi la haute société elfe blanche. Le peuple elfe blanc est un des plus puissants de ce monde. Notre art de combat, notre magie et notre intelligence font notre force. Selon les dirigeants, les elfes blancs n’ont pas d’égaux. C’est pour cette raison que nous méprisons les autres races. Les humains sont des êtres faibles et stupides, les nains ont une manière de vivre inacceptable et sont tellement prévisibles avec leur sens de l’honneur. Alors pourquoi ne dirigeons nous pas ce monde me direz vous. Et bien pour la raison suivante : les elfes blancs sont individualistes.
Ayant grandi dans la bourgeoisie elfe le quotidien autour de moi n’était que manipulation, hypocrisie et recherche de pouvoir. Voilà comment mon caractère a été forgé dans cet environnement. Je suis donc devenu moi-même un individualiste, un arriviste. Aucun honneur qui caractérise les nains, aucune loyauté correspondant aux chevaliers ne m’habitent. Seul le pouvoir et la connaissance m’intéressent. Non pas pour assouvir qui que ce soit, mais tout simplement pour ne pas me faire manipuler comme je l’ai vu tant de fois durant ma vie. Ainsi, je n’ai pas non plus de notion de mal ou de bien. En un sens le bien et le mal, la justice, n’existent pas. Seul le pouvoir compte. Que ce soit le bien, le mal, tous les peuples veulent acquérir des richesses, acquérir des connaissances, dominer les autres. La paix n’est que pour les faibles.
J’ai donc grandi dans la capitale, la plus magnifique cité jamais construite. Ma mère est une historienne, spécialisée dans l’histoire des nains ce qui me donna quelques notions dans ce domaine. J’en ai conclu que les nains étaient de redoutables ennemis. Leur force et leur faiblesse se résume en un mot : l’honneur. Contrairement aux elfes blancs les nains sont solidaires, le peuple passe avant toute chose. Une grande force. Cependant cet honneur les rend parfois prévisible et donc faible. L’un compense l’autre. Mon père appartenait à l’armée elfe blanche. Son rang n’était pas négligeable, mais il était quasiment méprisé dans la haute société. C’est à ce moment que je compris autre chose : le pouvoir n’appartient pas aux guerriers, mais aux magiciens. A part quelques exceptions, c’est eux qui détiennent la connaissance et le pouvoir. Mon père est mort dans une escarmouche contre des nains. Il a servi la cause elfe durant toute sa vie, et son nom est tombé dans l’oubli si facilement. Je ne ferai pas la même erreur que lui.
N’ayant pas eu de frère et sœur, j’ai grandi avec un cousin appartenant également à une famille bourgeoise. Son père aussi était un guerrier, il est mort dans la même escamourche que mon père. Mais contrairement à moi, cette expérience renforça mon cousin dans l’idée de devenir un grand guerrier. Nous passions de longues heures à discuter de cela. Nous avions ainsi décidé à l’époque, avec nos yeux d’enfants, nous deviendrions respectivement le plus grand magicien et le plus grand guerrier existant. Et à ce moment là nous comparerons notre pouvoir et notre connaissance pour voir qui de nous deux avait raison. Peut être un jour pourrai je le recroiser, et lui montrer que c’était moi qui avait raison depuis le début. En un sens sa naïveté me faisait presque pitié. Depuis j’ai entendu qu’il s’était engagé dans l’armée pendant 5 ans pour combattre les elfes noirs, et puis a décidé de parcourir le monde à la recherche d’un maître.
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